Il y avait Google Home depuis plusieurs mois. Plus récemment Amazon a commercialisé Echo avant qu’Apple ne sorte son Home Pod cette semaine.
Le marché s’étoffe et la concurrence s’intensifie. Mais peut-on réellement faire confiance à ces nouveaux compagnons d’intérieur ? Certains disfonctionnement sont déjà apparus.
A quoi sert un assistant vocal ?
Que ça soit pour l’assistant vocal d’Apple, de Google ou encore d’Amazon, la fonction première de ces petits compagnon est avant tout de diffuser de la musique avec un son de bonne qualité.
Mais l’intérêt d’un assistant personnel est aussi de piloter sa maison à la voix, pour ouvrir les volets sans avoir à se lever de son canapé par exemple. Pour augmenter le chauffage, à condition qu’il soit lui aussi connecté ou encore d’allumer et d’éteindre les lumières.
En deux ans à peine, les assistants vocaux sont devenus un véritable phénomène. A tel point que sur le marché high-tech, ce segment connait la plus forte croissance, loin devant les smartphones et les casques de réalité virtuelle.
Aux États-Unis, plus d’un ménage sur quatre est déjà équipé.
L’assistant vocal, plus rapide qu’une encyclopédie
Si l’utilisation première des assistants vocaux est la lecture de musique et de podcast, vient ensuite la réponse à de nombreuses questions, notamment celles relatives à la météo ou à l’Histoire.
Il est également possible de faire ses achats en ligne notamment grâce à Amazon Echo.
Aux États-Unis, près de 90% des utilisateurs s’en servent de manière quotidienne, quand un tiers d’entre y font appel plus de cinq fois par jour.
Et même si les réponses restent encore parfois incomplètes, il faut savoir que les assistants vocaux ne cessent de s’améliorer en ligne à travers des mises à jour.
L’avenir semble d’ailleurs être encore plus interactif et plus personnalisé. Les assistants numériques ne se contenteront plus de répondre aux questions, mais plutôt de passer à une vraie conversation et répondre à des demandes plus complexes. En reconnaissant les voix de chaque membre de la famille, les réponses seront adaptées et personnalisées.
Assistants vocaux : quels dangers ?
Depuis la mise sur le marché des assistants vocaux, plusieurs cas « d’espionnage » ont été enregistrés.
Aux États-Unis par exemple, l’assistant vocal Alexa d’Amazon a enregistré à son insu la conversation d’un couple, puis a envoyé le fichier à une tierce personne.
En principe, ces appareils se déclenchent lorsque l’utilisateur prononce le mot-clé attendu (« Alexa », « OK Google » et « Dis Siri). Avant ce mot-clé, les assistants vocaux écoutent (à moins d’avoir coupé le micro, ce qui est fortement conseillé) mais n’envoient en principe aucune information sur le réseau.