Reconnaissance vocale. Si aujourd’hui la plupart des internautes utilisent des moteurs de recherche classiques comme Google, Yahoo et Bing et tapent leurs mots clés pour être redirigés vers le contenu souhaité, un autre type de recherche commence à faire parler d’elle : la recherche par reconnaissance vocale.
Avec l’essor et le développement des smartphones ces dernières années, la reconnaissance vocale n’a certes pas encore dépassé la reconnaissance par mots clés, mais son utilisation a grimpé en flèche. Et ce n’est pas Harry Schum, patron du groupe Microsoft Artificial Intelligence and Research, qui viendra affirmer le contraire : « Nous sommes en train de passer d’un monde où les gens doivent comprendre les ordinateurs à un monde dans lequel les ordinateurs doivent nous comprendre ».
Près d’1,5 milliards de mobiles se sont vendus en 2016, chiffre qui devrait ne faire qu’augmenter dans les années à venir. Naturellement, la reconnaissance vocale suivra le mouvement. Il est donc important, voire primordial de ne pas louper le bon wagon. Qui plus est pour les fabricants d’objets connectés dont la reconnaissance vocale sera bientôt essentielle pour faciliter leur utilisation.
« Dis Siri », « Ok Google »
Les deux principaux moteurs de reconnaissance vocale que sont Siri et Google devraient, d’ici 2020 si les prévisions sont exactes, comptabiliser pas moins de 200 millions de recherches mensuelles. Il est donc capital pour les équipes marketing d’exploiter ce filon et de ne pas passer à côté.
En 2016, le groupe La Poste a d’ailleurs opté pour le paiement par reconnaissance vocale. La technologie est utilisée plus précisément pour sécuriser les paiements en ligne et s’assurer que la personne qui effectue un achat est bien le propriétaire de la carte bancaire utilisée. Un dispositif à la fois résistant à la perte de voix et au bruit ambiant.
Une véritable petite révolution qui devrait en appeler d’autres.